L’intérêt bancaire traditionnel de l’UE pour la cryptographie se généralise
La société suisse de cryptographie Taurus fournit des services d’infrastructure et de garde à la banque française Banque Delubac & Cie. La banque a récemment obtenu le statut de fournisseur de services d’actifs numériques (DASP). Elle peut désormais proposer des services d’actifs numériques à ses clients. Le PDG de Taurus, Lamine Brahimi, a déclaré : « la demande se généralise désormais ».
Cette décision découle d’orientations plus claires dans le cadre réglementaire de la cryptographie entrant dans le cadre de la loi sur les marchés des actifs cryptographiques, actuellement en cours de finalisation au Parlement européen. Le député européen Ondrej Kovarik, rapporteur de soutien pour le MICA, nous a dit directement que,
« Le MICA vise à garantir une approche commune dans l’ensemble du marché unique, en abordant les nouveaux risques que posent les crypto-actifs, en garantissant la prévisibilité et l’harmonisation… et en même temps, à mettre en place un cadre propice à l’innovation qui ne soit pas un obstacle aux changements potentiels. sur le marché, permettant l’innovation dans le secteur, faisant de l’UE une juridiction attrayante.
Le MICA inscrit dans la loi de nombreuses définitions et cadres pour le traitement des actifs numériques qui se trouvent actuellement en dehors de la législation existante. À la dernière heure, un amendement controversé visant à interdire la preuve de travail dans l’exploitation minière a été rejeté de la loi MICA.
La législation qui en a résulté a été largement saluée et les entreprises européennes prennent déjà des mesures pour tirer parti de la clarté. Récemment, le président français nouvellement réélu, Macron, a commenté la législation en disant :
« Je suis favorable à des progrès rapides sur le règlement MiCA, sur la base de l’approche équilibrée promue par le Conseil […]. La France sera très attentive à ce que le texte n’empêche pas l’innovation.
Brahimi affirme que la banque française a provoqué un effet domino avec plus d’entreprises le contactant. « comment pouvons-nous avancer ? » Un obstacle crucial à l’adoption généralisée est la peur de naviguer dans des politiques réglementaires peu claires. Étant donné que la MICA n’a pas encore été pleinement ratifiée, cela signifie la confiance dans le futur paysage réglementaire.
Cependant, certains aspects de la réglementation européenne soulèvent encore des doutes sur l’avenir de la cryptographie en Europe.
Kovarik nous a également informés que la législation actuelle sur la cryptographie proposée concernant les portefeuilles non hébergés « pourrait avoir des effets néfastes et provoquer des frictions avec des protocoles purement décentralisés… Je travaillerai dur et demanderai des améliorations à ces dispositions lors des discussions à venir lors des trilogues techniques avec le Conseil européen et la Commission européenne. »
Il semble que certains membres du Parlement européen souhaitent garantir la poursuite de l’innovation dans l’espace cryptographique et comprennent comment de mauvaises décisions réglementaires pourraient entraver le développement technologique dans la région.
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