Cambridge Bitcoin Energy Consumption Index lowers estimate by 14%, revises methodology

L’indice de consommation d’énergie de Cambridge Bitcoin abaisse son estimation de 14 % et révise sa méthodologie

L’indice de consommation d’électricité de Cambridge Bitcoin (CBECI), qui suit la consommation mondiale d’énergie de Bitcoin, a subi sa première mise à jour majeure depuis 2019, influencée par des preuves indiquant une surestimation fréquente de la consommation d’électricité de Bitcoin.

Un nouveau rapport devrait faire la lumière sur l’évolution du minage de Bitcoin et clarifier la justification des changements dans la méthodologie du CBECI, en fournissant une analyse approfondie de la transition du matériel de minage de Bitcoin – des CPU aux GPU, puis aux FPGA, et enfin aux mineurs ASIC de pointe actuels.

Évolution de l’efficacité minière.

La CBECI a noté que l’efficacité des ASIC a connu une augmentation rapide au début, mais a depuis connu une croissance ralentie à mesure que nous atteignons les limites de la technologie des semi-conducteurs. Ce ralentissement a des implications directes sur la durée de vie des mineurs, affectant les cycles de remplacement supposés, avec des estimations allant de 1,5 an (université) à 3 à 5 ans et plus (industrie).

Sa méthodologie a été revue pour tenir compte de cette puissance de calcul accrue des modèles plus récents, comme l’Antminer S19 XP, qui affiche une capacité de 140 TH/s par rapport aux 11,5 TH/s de l’Antminer S9 2016.

CBECI a en outre affirmé que l’introduction des ASIC a déclenché une croissance exponentielle du hashrate de Bitcoin, de moins de 1 EH/s en 2010 à plus de 300 EH/s au début de 2023, révolutionnant ainsi l’exploitation minière d’une activité informatique domestique à une activité professionnelle.

Croissance du hashrate.

Même si un hashrate plus élevé améliore la sécurité de Bitcoin, il augmente également les difficultés de minage et la puissance de calcul nécessaire pour gagner des récompenses de bloc. Comprendre ces moteurs de croissance du hashrate aurait été crucial pour réévaluer la méthodologie CBECI.

Selon le rapport, les enquêtes sur les facteurs de croissance du hashrate ont révélé une forte corrélation entre l’augmentation du matériel minier importé aux États-Unis et la croissance globale du hashrate du réseau. De plus, les données de vente de Canaan Creative ont indiqué que leurs derniers modèles représentaient près de 45 % de leurs ventes de hashrate en 2021, ce qui suggère que ces modèles plus efficaces contribuent probablement davantage à la croissance du hashrate que ne le supposait auparavant la méthodologie CBECI.

Après application de la nouvelle méthodologie CBECI, l’estimation pour 2021 a été considérablement réduite de 15 TWh, soit 14 % (de 104 TWh à 89 TWh), et l’estimation pour 2022 a été réduite de 9,8 TWh, soit 9 % (de 105,3 TWh à 95,5 TWh).

Source : CBECI

Ces estimations révisées supposent une efficacité minière moyenne plus élevée en tenant compte de l’impact des modèles plus récents. Pourtant, l’efficacité estimée reste en deçà de celle des nouveaux modèles les plus efficaces à mesure que l’espace continue de s’étendre.

La consommation réelle d’électricité de Bitcoin reste une question complexe, et davantage de données sont nécessaires sur la répartition géographique de l’exploitation minière et les sources d’électricité pour dresser un tableau complet. Le rapport aborde également d’autres éléments, tels que les déchets électroniques et le potentiel d’atténuation des émissions de méthane, qui influencent l’impact environnemental du Bitcoin et nécessitent un examen plus approfondi.

La mise à jour du CBECI illustre leur engagement à affiner les estimations à mesure que de nouvelles données émergent. Ce rapport sert de tremplin vers une compréhension plus précise et détaillée des implications environnementales du minage de Bitcoin.

L’indice de consommation d’énergie post-Cambridge Bitcoin réduit l’estimation de 14% et révise la méthodologie apparaît en premier sur CryptoSlate.