Les sénateurs américains contestent la définition large des émetteurs de crypto-monnaie du DOJ

Deux législateurs américains se sont opposés à la tentative du ministère de la Justice (DOJ) d’élargir la définition d’une entreprise de transfert d’argent.

Dans un 9 mai lettre Au procureur général des États-Unis Merrick Garland, les sénateurs Cynthia Lummis et Ron Wyden ont fait valoir que l’interprétation large du DOJ pourrait criminaliser les services logiciels d’actifs cryptographiques non dépositaires.

Selon les législateurs :

« L’interprétation sans précédent de cette loi par le DOJ dans le contexte des services logiciels d’actifs cryptographiques non dépositaires contredit l’intention claire du Congrès et les directives faisant autorité du Réseau de lutte contre la criminalité financière (FinCEN) du Département du Trésor. »

L’argument du DOJ

En avril, le DOJ a fait valoir que le mélangeur cryptographique fonctionnait comme un transmetteur d’argent sans licence, pour réfuter la requête en licenciement du développeur de Tornado Cash, Roman Storm.

Dans sa requête, le DOJ a fait valoir que le contrôle des fonds n’était pas une condition préalable à une telle classification. Selon le ministère de la Justice :

« La définition de « transmission d’argent » dans l’article 1960 n’exige pas que l’émetteur d’argent ait le « contrôle » des fonds transférés. La définition s’étend au « transfert de fonds au nom du public par tous les moyens ».

Intention du Congrès

Les législateurs estiment que la position du DOJ était erronée dans la mesure où l’intention du Congrès pour la loi exige qu’une entreprise doit avoir « la réception et le contrôle directs des actifs » pour être considérée comme une entreprise de transfert d’argent.

Les législateurs ont également cité la loi sur le secret bancaire et plusieurs réglementations du FinCEN pour étayer leur argument contre la position du DOJ.

Les sénateurs ont également déclaré :

« Les fournisseurs de services de cryptographie non dépositaires ne peuvent pas être classés comme entreprises de transfert d’argent, car les utilisateurs de ces services conservent la possession et le contrôle exclusifs de leurs actifs cryptographiques. »

Les législateurs ont exhorté le DOJ à ne pas s’écarter « de la définition claire, logiquement solide et bien établie de la « transmission d’argent » établie par le FinCEN ». Ils ont ajouté :

« Soumettre les développeurs de logiciels d’actifs cryptographiques non dépositaires à une responsabilité pénale potentielle en tant que transmetteurs d’argent non enregistrés contrevient à l’interprétation bien établie de cette disposition et ne servira qu’à étouffer l’innovation et à ébranler la confiance dans le respect de l’État de droit par le DOJ.

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