Le « Banksy chinois » publie une collection NFT cinglante contre la Chine.
L’artiste Badiucao, connu sous le nom de « Banksy chinois », a remis ça. Cette fois, Badiucao profite d’une manifestation contre les Jeux olympiques d’hiver de Pékin pour mettre en lumière plusieurs problèmes de droits de l’homme.
La série de cinq NFT différents de Badiucao dresse un portrait sévère de la Chine. En fait, le Banksy chinois vit désormais en Australie et il n’est pas certain qu’il puisse un jour y retourner. Les NFT font partie d’un projet de la résidence Art in Protest. Chaque NFT coûte 0,2022 ETH.
Il s’agit d’une collaboration unique entre la Gray Area Foundation for the Arts et la Human Rights Foundation. 10% des recettes seront reversées à la résidence Art in Protest.
La série de NFT comprend l’image d’un moine tibétain abattu, un patineur artistique chevauchant une fleur d’orchidée rouge, symbole national de Hong Kong, et un snowboarder au sommet d’une caméra de vidéosurveillance.
Le Banksy chinois décrit cette œuvre comme « l’oppression du peuple tibétain par le gouvernement chinois, le génocide ouïghour, le démantèlement de la démocratie à Hong Kong, les systèmes de surveillance omniprésents du régime et le manque de transparence entourant la pandémie de COVID-19 ».
Selon le site web, chaque NFT est accompagné de la possibilité d’envoyer votre message au gouvernement chinois. Parallèlement, les collectionneurs de ces NFT peuvent écrire une déclaration lors de la frappe. Elle sera conservée à jamais sur la blockchain.
Enfin, les Jeux olympiques d’hiver de Pékin sont boycottés par plusieurs pays, notamment les États-Unis, le Canada et l’Australie. La Chine continue de nier toute allégation de violation des droits de l’homme. Cependant, les États-Unis et d’autres pays ont qualifié de génocide les mauvais traitements infligés à la communauté ouïghoure.
L’artiste, le Chinois Banksy, vise à mettre en lumière ces problèmes à l’échelle mondiale.