Comment la position de la SAG-AFTRA sur l’IA façonne l’industrie du divertissement
Avec l’explosion de l’IA cette année, les acteurs de l’industrie du divertissement s’inquiètent de la manière dont cela pourrait affecter leur travail. Aujourd’hui, au milieu d’une grève en cours, la Screen Actors Guild – American Federation of Television and Radio Artists (SAG-AFTRA) explore de nouveaux territoires en intégrant des réglementations sur l’intelligence artificielle (IA) dans ses accords intérimaires. Le directeur exécutif national de la SAG-AFTRA, Duncan Crabtree-Irlande, a précisé que cette décision n’est pas simplement une renonciation. Il s’agit plutôt d’une étape stratégique pour répondre aux préoccupations entourant l’utilisation de l’IA dans l’industrie du divertissement. Continuez de lire pour en savoir davantage.
TL;DR :
- Au milieu d’une grève en cours, la SAG-AFTRA intègre les réglementations sur l’IA dans des accords intérimaires pour répondre aux préoccupations concernant l’impact de l’IA sur l’industrie du divertissement.
- L’utilisation de plateformes d’IA suscite des inquiétudes quant aux suppressions d’emplois. L’accord intérimaire garantit l’autonomie des artistes en exigeant le consentement pour les avatars numériques et s’étend aux applications d’IA de post-production.
- L’évolution stratégique de SAG-AFTRA met en évidence son engagement à préserver l’intégrité des performances tout en adoptant les avancées technologiques dans le paysage du divertissement en évolution.
IA et divertissement : les règles fixées par SAG-AFTRA
La grève, qui entre maintenant dans son deuxième mois, a incité la SAG-AFTRA à introduire des accords intérimaires. Ces accords permettent à certaines productions de se dérouler en dehors de la compétence de l’Alliance des producteurs de films et de télévision (AMPTP). De plus, les accords présentent les conditions exactes qui auraient pu empêcher la grève si elles avaient été acceptées plus tôt.
Au cœur de cette évolution se trouve l’intégration de la réglementation sur l’IA dans l’accord intérimaire. L’utilisation croissante de plates-formes d’IA telles que ChatGPT d’OpenAI et Google Bard a fait craindre que la technologie ne remplace les artistes et les écrivains, conduisant ainsi à un nouveau paysage dans la production cinématographique et télévisuelle. Le défi consiste donc à trouver un équilibre entre l’exploitation du potentiel de l’IA et la protection des droits des artistes interprètes ou exécutants.
L’accord intérimaire oblige les producteurs à obtenir le consentement écrit des artistes avant de créer des avatars numériques d’eux. En tant que telle, cette disposition historique reflète une approche méticuleuse visant à garantir l’autonomie des artistes interprètes ou exécutants quant à leur apparence dans des scénarios basés sur l’IA. De plus, l’accord étend sa portée au domaine de la post-production. Il explore des aspects nuancés de l’application de l’IA, tels que l’édition, la manipulation et la continuité.
Même si la grève persiste, l’approche avant-gardiste de la SAG-AFTRA en matière de réglementation de l’IA crée un précédent important pour le secteur du divertissement. Il démontre l’engagement du syndicat à préserver l’essence de la performance tout en adoptant les progrès technologiques.